Résumé
La pyriculariose est la principale maladie du riz responsable de pertes importantes de production. A Madagascar, elle constitue une contrainte majeure pour le développement de la riziculture pluviale. L’objectif de cette étude est d’analyser l’effet des vers de terre et de la silice, dans une démarche agro-écologique, sur la croissance du riz pluvial et sa résistance à la pyriculariose. Les résultats montrent que les vers de terre augmentent significativement de 27% les biomasses aériennes du riz. Cependant, la silice n’a aucune influence significative sur la croissance du riz. Concernant la maladie, les apports de vers de terre et de silice, seuls ou associés, réduisent la sévérité globale de la pyriculariose. Les apports combinés de vers de terre et de silice offrent le meilleur compromis entre le gain de biomasse et la réduction de la maladie. Ceci dénote l’intérêt des vers de terre et de silice pour le biocontrôle de la pyriculariose.
Mots-clés : Magnaporthe oryzae, Pontoscolex corethrurus, fertilisation, azote, phosphore, croissance végétale, sévérité de la maladie